Les P41 en Provence

Après un regroupement en Alsace l’an dernier, Jean Berger s’est proposé de nous réunir en Provence cette année.

Nous sommes arrivés le mercredi 8 septembre 2010 au Cercle des Officiers Mariniers de Toulon.(à recommander à ceux qui font un séjour dans la région, pour la qualité de ses prestations).
Nous étions 18, accompagnés de nos épouses, à nous retrouver : 10 qui s’étaient vus en Alsace et 8 « nouveaux » qu’il a fallu reconnaître après toutes ces années. Les présentations faites et photos à l’appui les souvenirs sont vite revenus,… de quoi écrire un livre !
Le jeudi 9 nous sommes partis pour Aubagne afin de visiter la distillerie de Pastis Janot (créatrice du Pastis bleu). Après dégustation et achats, nous avons entrepris la montée vers le massif de la Sainte Baume. Un petit arrêt en route, nous a permis d’admirer le magnifique panorama sur Marseille et ses environs.
Arrivés à l’Hôtellerie de la Sainte Baume, gérée et animée par des Pères dominicains, un repas copieux nous était servi.
L’après-midi une ascension non moins « copieuse » (environ 1 heure) nous attendait. En effet, beaucoup de courageux sont montés à travers les sous-bois jusqu’à la grotte de Sainte Marie-Madeleine qui, selon la légende, après avoir débarquée aux Saintes-Maries de la Mer, serait venue passer ici les dernières années de sa vie.
En repartant, sur la commune de Mazaugues, nous nous sommes arrêtés pour voir la glacière de Pivaut, glacière qui, autrefois, fournissait en glace les villes de Marseille et Toulon.
Le soir, repas animé par 2 chanteurs Corses nous attendait au Cercle.

Le 10, Nous sommes descendus à pied jusqu’à l’Arsenal de Toulon. Après vérification des identités (il faut montrer patte blanche !), pris en charge par un car, nous sommes allés visiter le Conservatoire et dépôt des modèles qui rassemble une collection exceptionnelle de matériel et tenues de marins. Le bus nous a ensuite conduits jusqu’à l’ Aviso « Commandant Ducuing » que nous avons visité de long en large et de haut en bas !
Avant de remonter au Cercle, nous avons traversé tout l’Arsenal, véritable ville dans la ville.
L’après-midi, petit moment de détente avant de partir à Bandol visiter le Domaine vinicole de la Laidière. Visite, dégustation (blanc, rosé et rouge) et achats nous ont occupés le reste de la soirée avant le repas au Cercle.
Samedi 11, afin d’éviter de se perdre dans les embouteillages, nous avons d’un commun accord pris le train en direction de Marseille.(Quelle bonne idée, tu as eu Jean !). Le voyage ne fut pas triste !... Arrivés gare St Charles, nous avons pris le métro jusqu’au Vieux Port. Là de nombreux étals nous proposaient la pêche de la nuit. Mais point d’achat, un bateau nous attendait pour nous emmener faire une « mini-croisière » et passait par les calanques, les îles du Frioul, le château d’If, l’île de la Tortue, la baie des singes… Nous avons débarqué aux Goudes, petit port du 8° arrondissement de Marseille. Là, au restaurant « la Marine », nous attendaient une soupe de poissons et une bouillabaisse divines.
C’est dans ce restaurant que nous avons fêté le 48° anniversaire de notre arrivée sur la base de Paban.
Un bateau-taxi est venu nous chercher pour rejoindre le Vieux Port. Là, après une petite promenade vers l’Hôtel-de-ville, nous avons pris le petit train qui nous a conduits à Notre Dame de la Garde.
Oh ! Bonne Mère, le monde qu’il y avait !
En redescendant, nous avons repris le métro et le train pour revenir à Toulon.
Dimanche 12, ceux qui pouvaient rester une journée de plus, sont montés au Mont Faron (vue imprenable sur la rade de Toulon et les environs). Nous avons visité le Mémorial consacré au débarquement en Provence. Diapositives et petit film ont clôturé cette visite fort intéressante.
Après un dernier repas au Cercle nous nous sommes séparés, pour partir vers nos destinations respectives.
Tous les participants ont été très heureux de se retrouver et espèrent que d’autres viendront grossir l’effectif l’an prochain.
Un grand MERCI à Jean et Annie BERGER pour nous avoir concocté cet excellent programme de visites sous le soleil du Midi, et nous avoir permis de passer des moments inoubliables.
Ont participé à ce rendez-vous : ANCEAU Raymond, BARTHOUX Pierre, BERGER Jean, BERTRAND Jean-Claude, CHABOT Alain, CHAUSSONNERIE Jean-Maurice, DOMINIAK Pierre, DOSSAL Jacques, DUMAZERT Patrice, GOUAICHAULT Yves, GRALL Jean-Marie, HUMBERT Daniel, JOURDA Jean-Jacques, LANTRAIN Hubert, LAURENT Jean, NÉRON Jean, ROHEL Jean-Louis, VINCENT.

Alain CHABOT P41

Les retrouvailles P41 en Alsaces

Beaucoup d’autres promotions s’étaient retrouvées, pourquoi pas la nôtre ?

C’est ce que se sont dit Pierre Dominiak et Pierre Barthoux qui ont lancé l’idée d’une rencontre en Alsace, leur région d’adoption.
Nous étions donc 22 à nous retrouver avec nos épouses au VVF d’Obernai ce vendredi 11 septembre 2009, jour anniversaire de notre entrée à l’école de Paban, le 11 septembre 1962.
Pour beaucoup, nous ne nous étions pas revus depuis notre départ de Rochefort et il était difficile de mettre un nom sur des visages 45 ans après !...
Une fois les présentations faites, dès le premier soir , chacun ayant apporté ses photos, de nombreux souvenirs sont revenus dans les mémoires et nous avons eu une pensée pour nos camarades trop tôt disparus.

Le samedi 12 nous sommes partis pour Strasbourg où un programme copieux nous attendait : visite de la Brasserie Kronenbourg, déjeuner à la brasserie « L’Ancienne Douane », visite de la cathédrale, puis tour de la ville en bateau-mouche sous le soleil.
Le dimanche 13 nous avons visité la cave du « Roi Dagobert » à Traenheim. Après une dégustation de plusieurs vins blancs accompagnés du célèbre kouglof, nous nous sommes rendus à l’Abbaye du Mont Sainte Odile que nous avons visitée après un excellent repas. Un temps magnifique nous a permis de découvrir un merveilleux panorama sur la plaine d’Alsace.
Puis, nous sommes redescendus vers Gertwiller, village du pain d’épices. (dégustation, visite du musée .. .)
Le soir, après le repas au VVF, un groupe folklorique alsacien a animé la soirée.
Lundi matin, chacun est reparti vers sa région, non sans s’être promis de se retrouver bientôt et si possible d’augmenter le groupe.
Un grand merci aux organisateurs qui n’ont pas ménagé leur peine pour faire de ce séjour un souvenir inoubliable.
Etaient présents à ce rassemblement :ANCEAU Raymond, BARTHOUX Pierre, BERGER Jean, BERTRAND Jean-Claude, CHABOT Alain, CHAUSSONNERIE Jean- Maurice, CONTU Daniel, DEGROLARD Jean-Pierre, DELWARDE Henri, DOMINIAK Pierre, DOSSAL Jacques, DRÉAN Gérard, FANACK Patrick, FOUSSIER Alain, GAILLARD Patrice, GRUBER Gérard, GUILLON Jean-Marie, HAMELIN Carlos, HUMBERT Daniel, JOURDA Jean-Jacques, MARTELET André, MOUQUOT Serge.

CHABOT Alain (P 41)

Adieu Rosalie

Notre chère Rosalie, est tombée victime du modernisme le 27 septembre 1999. Les promotions d'" Arpètes " des années 2000, n'auront pas connu ce monument qui régissait la vie des élèves d'une autre époque !!!!
Car il y  a eu une vie " Arpète " avant et après Rosalie !!!!
Grâce aux archives d'Yves Gouaichault (P 41évidemment), voici un article de la presse locale relatant les derniers instants de " Rosalie" .

Adieu " Rosalie "

Le tableau d'honneur



Blanc, Jerry et Levasseur





Fortin et Ribo





Bal de la journée " Portes ouvertes "

Les deux années scolaires à Saintes terminées, les diplômes obtenus, le peloton N°1 en poche, nous sommes prêts à quitter l'école. Mais avant le grand jour, il y avait  la fameuse " soirée tradi ", la grande fête de toute la promo, suivie quelques jours plus tard de remise des prix, sous le préau de l'un des bâtiments d'instruction, et de la journée " Portes ouvertes ", avec une foule de visiteurs.

                             Voici le palmarès :

Mérite Militaire Louis Guglielmini, Excellence :  Ajusteur Pierre Chevallier, Eletricien André Fortin, Honneur :  Ajusteur Jacques Grussenmeyer, Electricien Franck Ribo, Mérite Scolaire : Ajusteur Alain Chabot, Electricien Henry Le Pogam; Mathématiques : 1er prix Franck Ribo, 2e prix Michel Magniez, 3e prix Louis Guglielmini, 1er acc Albert Gorski, 2e André Peignen; Electricité : 1er prix André Peignen, 2e Marcel Bordeaux, 3e Pierre Chevallier, 1er ac André Bocquet, 2e Daniel Pacalet; Mécanique : 1er prix André Fortin, 2e André Peignen, 3e Alain Sacré, 1er ac Daniel Martin, 2e J. Pierre Sidel; Techno-Géné : 1er prix J. Claude Ancelle, 2e Gilbert Gaborit, 3e J. Marie Grall, 1er ac Pierre Chevallier, 2e Franck Ribo; Français : 1er J. Pierre Touchard, 2e Jean Sylvestre, 3e André Fortin, 1er ac Jean Néron, 2e J. Claude Saddier; Dessin : André Fortin, 2e Alain Sacré, 3e Didier Werbrouck, 1er ac Daniel Martin, 2e A. Chevassus et J.Jacques L'Antoine; Trav Prat Ajusteur : 1er prix Pierre Chevallier, 2e Alain Berthelot, 3e J. Yves Mange, 1er ac Délio Droz, 2e Georges Julliard, Trav Prat Elect : 1er prix Marcel Bordeaux, 2e J. Claude Ancelle, 3e Michel Magniez, 4e Roger Noël, 5e Jean Robel, 6e Joseph Giazzon, 7e Bertrand Majoureau, 8e Claude Goussard, 9e Maurice Boucher, 1er ac J. Pierre Sidel, 2e J. Claude Bellanger, 3e André Peignen, 4e Alain Pichot, 5e Alain Sabourin, 6e Daniel Contu; Education physique : 1er prix André Fortin, 2e Alain Grossemy, Michel Couturas, 1er ac Joseph Giazzon, 2e Xavier Vincent; Bonne conduite : 1er Prix Claude Bomal, 2e Bernard Michaud, 3e Christian Dufour.

La soirée " Tradi "

 Fin juillet 1964 Minus et Lafond 	 Le sketch de la statue 
 Le cours de gymnastique 	 Le prof de maths 
Minus et Paquitto La soirée " Tradi ", autrement dit la soirée de fin d'études, était organisée à chaque fin de trimestre par la promotion qui allait quitter l'école après deux années de scolarité.                        Lors de ces soirées, des musiciens, des chanteurs, des comédiens, des sportifs, tous issus de la promo la plus ancienne, proposaient un spectacle dans la salle de cinéma, devant un public chaleureux et anthousiaste.                    Voici quelques-unes des photos prises lors de la soirée "tradi " de la P 41, fin juillet 1964.  Les " Flash Men ", avec : Pépé, Willy, Pat, Jakson, Jo et Pipo 	 Jacques Dossal  

                                             

Résultats des examens

Vous allez trouver ci-joint un extrait du journal local de l'été 1964, qui contient les noms des heureux Arpètes de promotion 1962 C, ayant brillamment réussis l'examen du CAP, soit dans la catégorie " ajusteur ", soit dans la catégorie " monteur électricien ".









R.Vincent, Saddier, Lepogam, X.Vincent, Guglielmini et Touchard
en fin juillet 1964 juste avant le départ de Saintes



Classe 2 en 1964, éducateur Sgt Baudin, chef de classe Fanack





   Sachant que sur les 62 ajusteurs présentés, 37 ont été reçus et que sur les 167 électriciens alignés, 146 sont ressortis diplômés.

Deux années d'école

Grâce à mes archives perso, mais aussi aux 2 exemplaires de " l'Explorer " le journal de la base école 722, les N° de août 1963 et août 1964, éditions spéciales sorties à l'occasion de la distribution des prix et surtout la demie-journée portes ouvertes qui suivait.
Nous avons donc tous participé à ces deux journées du 28 juillet 1963 et du 25 juillet 1964 (je n'en ai aucun souvenir).
 La journée du 28 juillet 1963 était marquée par le baptême de la base aérienne, qui portera désormais le nom de " Capitaine Albert Raffin " et aussi par la bénédiction de la chapelle de la base. Le capitaine Albert Raffin, Arpète de la promotion de 1936. Mitrailleur mécanicien, il participe en 1944 à la campagne de France au départ du Maroc. En 1953 il affecté comme navigateur au groupe 2/64 Franche-Conté, en Indochine où il est mortellement blessé le 19 octobre 1953.

L'invité d'honneur était le général d'armée aérienne Stelhin Chef d'état major de l'Armée de l'Air. Il était accompagné de plusieurs généraux et autres officiels (sous-préfet, sénateur, député, vicaire général) qui assisteront à la prise d'armes et à la remise des prix aux élèves.

A l'issue du premier cycle (premier trimestre) nous étions 249 élèves. Trois mois plus tard à Pâques 1963 nous étions 244. A la fin de la première année nous étions 247 à partir en vacances. Fin du 4e cycle nous étions 177 électriciens (+ une soixantaine d'ajusteurs), 62 ajusteurs + 176 électriciens à la fin du 5e cycle et 62 ajusteurs + 167 électriciens, à la fin du 6e cycle qui clôturait la deuxième et dernière année.

Les deux derniers bulletins trimestriels étaient signés par le lieutenant DELAIR qui avait dû succéder au lieutenant Mercan.

Le résultats aux examens du CAP de 1964 : pour les 62 ajusteurs présentés, 37 reçus (59,67 %), pour les 167 électriciens présentés, 146 reçus (87,42 %).

Berger, Ballanger, Barthoux et xxx

Le N° d'août 1964 de l'Explorer ne donne pas la répartition dans les différentes spécialités, les 3 promos qui nous précèdent y sont par contre (il nous faudrait l" Explorer " d'août 1965).



Equipe de foot de 1964

 Sur ce même bulletin on apprend que l'association sportive de l'école a obtenu d'excellents résultats : ainsi l'équipe de handball est allée en quart de finale de la coupe nationale junior, battue par Mulhouse. Qu'en athlétisme, les Arpètes se sont offerts les records départementaux du 4x80 et du 4x100 m junior. Que l'équipe de cross est allée en finale nationale à Paris. Et que l'école de Saintes est déclarée l'école la plus sportive de toutes les écoles de l'Armée.

Inauguration du cinéma



                         




La nouvelle salle du cinéma

Un des évènements très importants survenus lors de nos deux années à l'école de Saintes, aura été l'inauguration, en grandes pompes, de la nouvelle salle de cinéma. Cérémonie où nous avions la présence d'au moins quatre généraux. Ce lieu magique, se trouvait juste de l'autre côté de la route  principale par rapport à notre bâtiment le T4.



Discour du Ltcl Trousset

Orchestre de la Base

Grâce au document que vous avez découvert plus haut , nous connaissons enfin la date de cette inauguration, qui a eu lieu le samedi    24 novembre 1962.



        J'ai eu la chance de faire partie des "artistes " de cette soirée d'inauguration, puisque j'étais dans la chorale de l'école (soliste) et que nous avons chanté devant une salle comble, présidée par des officiels, dont le colonel commandant le base, mais aussi plusieurs généraux, des personnalités civiles de la région, tous installés la haut au balcon.

Choeurs Russes

Les Violents

La chorale était dirigée par un appelé séminariste sympa, mais  le programme qu'il nous avait fait préparé n'était pas trop du goût du colonel, lors de la répétition générale (qui avait eu lieu un peu avant). Nous avons dû modifier, en l'espace de quelques jours, une partie de notre programme.

Des Arpètes de toutes les promos, dont un fort contingent de P41, ont participé à cette soirée inaugurale (musiciens, chanteurs, acrobates).

Danses et chants d'Afrique Noire

    Le cinéma, tenait une place importante dans la vie de l'Arpète moyen, il lui permettait, s'il n'était pas consigné, d'aller voir dans d'excellentes conditions assis dans des fauteuils confortables, de bons films, à un prix modique.

Cette nouvelle salle de cinéma a ensuite hébergé, toutes les soirées tradis de chaque promo, dont la nôtre en juillet 1964.

La scolarité





Classe 2 en 2e année :
1er rang : Genet, Brisson et Samoël
2e rang : Gamblin, Herry, Fraboulet, Odant, Julliard (en bleu)
3e rang : Soufflet, Droz, Hugues, Onukiewicz
au  fond avec les lunettes de soleil : Fanack

  L'instruction militaire effectuée, la présentation au drapeau est terminée, place désormais aux cours proprement dits. Les élèves sont répartis dans les neuf classes de la promotion (je suppose que c'est la note du concours qui détermine cette répartition) et l'année scolaire proprement dite commence.





Classe 2 en 1962 avec (sous réserve et en vrac) :
Ribo, Gruson, Pallet, Coudrais, Curt,
Saligne, Darmaillacq, Faure, Porcheron,
Ancelle, Escleyne, Le Bozec, Contu,
Monchy, Jéhanno, Guyon et Dossal.




Michel Vincent en classe 8

 

  

    

  

Classe 3 en 1962

Nous avons des profs civils, des militaires et des appelés (souvent des aspis élèves dans des grandes écoles). Il y aussi les cours en atelier, super la découverte de la chaudronnerie avec un prof sympa, beaucoup moins drôle les débuts en ajustage, avec la bon sang de pièce cubique qui au moindre coup de lime un peu mal maîtrisé (et c'était fréquent) devenait un truc bosselé très difficile à récupérer, quand c'était plat, ça penchait d'un côté ou de l'autre. J'en ai piqué des suées devant mon étau. Heureusement en seconde année j'étais élève électricien, ouf !!!

 L'outil principal de l'Arpète moyen (comme moi) c'était son cahier de textes, sur lequel nous inscrivions les différents horaires de cours, mais surtout sur lequel nous reportions méticuleusement toutes les notes obtenues dans chaque matière. Car il ne faut pas oublier qu'à la fin du trimètre il y avait la guillotine. Moins de 10 de moyenne et la tête tombait, direction la P 42. Seul moyen d'éviter cela, tenir ses notes au jour le jour, calculer régulièrement sa moyenne et donner un sérieux coup de collier quand il y avait danger !!!

Les trois premiers trimestres passés, nous voila de nouveau redistribués dans les classes. Les plus doués, mais aussi les plus bosseurs, vont dans les classes qui vont préparer le Bac Technique, les autres prépareront le CAP électricité ou le CAP ajustage. J'ai du pot, je reste dans la même classe (celle du milieu) et je ne change même pas de chambre.



Classe 7 (1ère année) de haut en bas
3e: De Pinho, Giazzon, Dewaelle, ?, Pensec, Botherel, Antignac, Chaminade, Boucher
2e : Perrot, Ragot, Tiffau, Sabourin, ?, Gouaichault, Paris, Noël, Groussard
Auffray, Tah Ouélé, Rémond, Pottié, Lafond, Levasseur, Martin Daniel, Jourda, Mathivet

 La seconde année se répartie entre les heures en salles de classe, et les demi-journées à l'atelier pour préparer le CAP et elle se termine avec une période strictement militaire et le peloton N° 1 (pour devenir caporal ou caporal-chef). Nous avons passé avec un très fort taux de réussite les examens (les mêmes que des lycéens normaux) et nous voila diplômés.



Classe 4
sous réserve (de haut en bas) : Gaborit, Guglielmini, Guillemot
Droz, Brunet, Rohel, Delmas, Fontaine, Dumazert
Chevallier, Soufflet, Moleins, Pornin, Réau




Classe 9 en première année

 Nous sommes réunis, dehors au pied du bâtiment, pour le choix des spécialités, le classement est fait en fonction de la moyenne de cette seconde année. Pour ma part, je serais mécano avions, je suis venu à Saintes dans cet objectif, youpi !!!!

Tous ne sont pas aussi heureux que moi, la spécialité espérée n'est plus disponible, ils doivent opter pour une autre.




Chaussonnerie (guitare), Monchy, Nicolas, Roubille,
dans " Sacré dollars "

 



Les Violents

 Après une soirée tradi mémorable, qui a lieu dans le nouveau cinéma, nous allons quitter Saintes pour des vacances bien méritées et ensuite rentrer à l'école de Rochefort (il parait que l'on y mange beaucoup mieux), en septembre 1964. Ecole où nous suivrons une année de spécialisation qui devrait nous conduire vers l'obtention d'un brevet, passer sous-officier et à une mutation dans des unités opérationnelles de l'une des bases aériennes situées aux quatre coins de la France. 



La pyramide des "Mylords "







" les Mylords " avec Grossemy et Minus
et le Sgt Trichard