Boire un petit coup c'est agréable |
Chambre 15 : 1er rang Le Dren et Bertin au-dessus d'eux Anceau et 3e rang Botherel |
Ch 8 avec 1er rang : Bois, Ballanger, xxx, Castaignede au 2e rang : Barthoux, Berger, Achard et zzz |
Pour nous jeune Arpètes, c'était encore plus primordial que ça. A Saintes nous étions nourris, c'est tout !!!!
Après avoir attendus en rangs devant le réfectoire (parfois sous la pluie) que notre classe soit appelée à entrer, il nous fallait encore faire la queue, prendre le plateau américain et ensuite espérer que les appelés (ils ne nous aimaient pas du tout) qui étaient derrière le comptoir et qui servaient avec plus ou moins de bonne volonté, entrée et plat chaud, ne mélangent pas volontairement les sardines et les nouilles avec le dessert.
Ensuite nous posions nos plateaux en alu sur ces grandes tables recouvertes d'une sorte de formica, assis sur des grands bancs nous sortions le couvert et le quart de nos poches et mangions avant que cela ne refroidisse trop. Le repas était arrosé avec de la limonade ou de la bière (je crois me souvenir). Les grandes bouteilles d'un litre étaient posées au bout de la table.
Parfois c'était bon, la plus part du temps c'était juste acceptable, mais de temps en temps c'était franchement dégueulasse.
Comment pouvait-on nourrir aussi mal des ados de 16 - 17 ans, dont certains (comme moi) étaient encore en pleine croissance, avec de la bouffe aussi minable.
Parfois c'était bon, la plus part du temps c'était juste acceptable, mais de temps en temps c'était franchement dégueulasse.
Comment pouvait-on nourrir aussi mal des ados de 16 - 17 ans, dont certains (comme moi) étaient encore en pleine croissance, avec de la bouffe aussi minable.
Rappellez vous, nous avons même un jour fait la grève de la faim, refusant d'aller manger ce qui était au menu du repas de midi. Les appelés, eux aussi avaient refusé de manger et l'un d'entre-eux avait osé aller chercher le colonel, pour qu'il vienne sur place constater la qualité de ce qui nous était servi à table.
Les volontaires pour travailler aux cuisines ou pour décharger le camion de pain étaient nombreux, car on avait un casse-croûte ou l'on repartait avec du pain frais.
Si on avait raté l'une de ces corvées, il y avait que la solution d'aller voler du pain (par la fenêtre de la boulangerie) ou de grandes boites de conserves de 5 kg. Nous étions obligés de le faire, car nous avions faim !!!!
Si on avait raté l'une de ces corvées, il y avait que la solution d'aller voler du pain (par la fenêtre de la boulangerie) ou de grandes boites de conserves de 5 kg. Nous étions obligés de le faire, car nous avions faim !!!!
De mes deux années à Saintes, ce dont j'ai le plus souffert, c'est de la mal bouffe !!!!
Par contre j'ai toujours en souvenir, cette camaraderie, cette énorme solidarité qui liait, les élèves d'une chambre, d'une classe ou d'une promo. C'était un peu notre famille. L'esprit de groupe était toujours présent.
Près de cinquante ans après, c'est quelque chose je n'ai pas oublié et que je n'oublierais jamais. Deux années dans cette école forment les Arpètes, les préparent à affronter la vie militaire ou civile !!!!
Par contre j'ai toujours en souvenir, cette camaraderie, cette énorme solidarité qui liait, les élèves d'une chambre, d'une classe ou d'une promo. C'était un peu notre famille. L'esprit de groupe était toujours présent.
Près de cinquante ans après, c'est quelque chose je n'ai pas oublié et que je n'oublierais jamais. Deux années dans cette école forment les Arpètes, les préparent à affronter la vie militaire ou civile !!!!
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